The Animals of the Nativity: Presence Before Power
I. Do Animals Speak?
• Every language gives animals a voice
• Old Christmas joke:
o Rooster: Christus natus est!
o Owl: Unde? (Where?)
o Donkey: Quando? (When?)
o Lamb: Bethlehem!
A joke—but a theological one:
creation itself announces the Incarnation.
So where are the animals in the Church’s Christmas story?
II. Are There Animals in the Church?
• Look around: crests on our walls, crèches before our eyes.
• In every Nativity, animals are already present.
• Not named in Luke or Matthew.
• Yet always present.
• Because Scripture interprets Scripture.
Isaiah 1:3
“The ox knows its owner,
and the donkey its master’s crib.”
Gospel of Pseudo-Matthew (ch. 14)
• The ox and the donkey worship the child.
• Fulfillment of Isaiah.
The animals recognize what humans often miss.
• Before angels, shepherds, and wise men.
• Second only to Mary and Joseph.
• The animals are the first to make room for Christ.
Recognition does not require explanation, only presence.
III. Peace at the Manger
• Human power is anxious:
o Herod is troubled
o Jerusalem is shaken
• The animals remain calm.
• Why?
o The Incarnation does not threaten creation.
o It fulfills it.
• Christ is born among animals because:
o He comes in vulnerability
o He does not dominate
o He belongs
IV. Worship Without Words
• Animals do not explain or analyze.
• They do not take advantage or resist.
• They worship by staying.
Adoration begins with presence, not mastery.
V. What the Stable Teaches the Church
• The animals are not decoration.
• They are theology.
• They proclaim:
o God chooses weakness over power
o Creation is fulfilled, not abolished
o Peace comes without control
• Christmas invitation:
o Make room
o Stay
o Keep watch
o Let God be born where we are not in charge
Les animaux de la Nativité : la présence avant le pouvoir
I. Les animaux parlent-ils ?
- Chaque langue fait parler les animaux.
- Vieille plaisanterie de Noël :
- Le coq : Christus natus est !
- La chouette : Unde ? (Où ?)
- L’âne : Quando ? (Quand ?)
- L’agneau : Bethléem !
- Une plaisanterie — mais aussi une affirmation théologique :
toute la création annonce l’Incarnation.
Alors, où sont les animaux dans le récit de Noël de l’Église ?
II. Y a-t-il des animaux dans l’Église ?
- Regardons autour de nous : les armoiries sur nos murs, la crèche devant nos yeux.
- Dans chaque Nativité, les animaux sont déjà présents.
- Ils ne sont pas nommés dans Luc ou Matthieu.
- Et pourtant, ils sont toujours là.
- Parce que l’Écriture s’interprète par l’Écriture.
Isaïe 1,3
« Le bœuf connaît son propriétaire,
et l’âne la crèche de son maître. »
Évangile du Pseudo-Matthieu (ch. 14)
- Le bœuf et l’âne adorent l’enfant.
- Accomplissement de la prophétie d’Isaïe.
Les animaux reconnaissent ce que les humains manquent souvent.
- Ils sont là avant les anges, les bergers et les mages.
- Juste après Marie et Joseph.
- Les animaux sont les premiers à faire de la place au Christ.
La reconnaissance ne demande pas d’explication, mais seulement la présence.
III. La paix à la mangeoire
- Le pouvoir humain est inquiet :
- Hérode est troublé
- Jérusalem est bouleversée
- Les animaux, eux, demeurent paisibles.
- Pourquoi ?
- L’Incarnation ne menace pas la création.
- Elle l’accomplit.
- Le Christ naît parmi les animaux parce que :
- Il vient dans la vulnérabilité
- Il ne domine pas
- Il appartient à ce monde
IV. Une adoration sans paroles
- Les animaux n’expliquent pas et n’analysent pas.
- Ils ne s’approprient pas et ne résistent pas.
- Ils adorent en restant là.
L’adoration commence par la présence, non par la maîtrise.
V. Ce que l’étable enseigne à l’Église
- Les animaux ne sont pas une décoration.
- Ils sont de la théologie.
- Ils proclament :
- Dieu choisit la faiblesse plutôt que le pouvoir
- La création est accomplie, non abolie
- La paix advient sans domination
- Invitation de Noël :
- Faire de la place
- Rester
- Veiller
- Laisser Dieu naître car nous ne sommes pas aux commandes
Rev. Nigel & Rev. Joris

