Christmas I
December 29,2024
Isaiah 61:10-62:3 Galatians 3:23-4:7 John 1:1-10
There are many traditions surrounding Christmas which have to do with flowers and foliage. We probably know about most of them – our traditional Christmas trees and wreaths for example, but there are many others also, from all around the world. We sing Christmas carols about the spotless rose; we decorate our houses with poinsettias and look for the so-called Christmas cactuses to bloom. In New Zealand, the blazing red flowers of the bottle brush tree come out in December; the same thing happens with hydrangeas in South Africa. Churches often decorate their altars with white lilies in honor of Mary the mother of Jesus. We bring holly boughs into our house. Its red berries are supposed to remind us of Christ’s saving blood, its white blossoms of Christ’s purity and its prickly leaves of the pain of the crucifixion. We bring other evergreens into the house to remind us of everlasting life and its constant ability to re-create itself. The Yuletide log is traditionally burned on Christmas Eve. The log – according to an old custom – is supposed to be the thick root of an oak tree kindled with a piece of the log from the preceding year. Celtic tradition held that this act ensured the repeated rising and setting of the sun, performed in a period of the year in which the sun is at its lowest in the sky and the days are darkest.
The Bible also abounds in references to flowers and foliage, which it associates with the coming of Christ to earth. There is an early Christian tradition that tells us that when Mary visited her cousin Elizabeth when Christ was still in her womb, the ground over which she walked burst into blossom as she climbed the hill on her way to Elizabeth’s house. There was a widespread belief in the Hebrew scriptures that the long-awaited Messiah would cause springs to rise in the desert, and the arid earth would be covered in flowers and fruit trees. The righteous reign of the coming Messiah means that hunger will be no more, the lion will lie down with the lamb and that all the trees and flowers will grow with renewed lushness.
This is clear from the reading we had today from the prophet Isaiah. “As the earth brings forth its shoots, and as a garden causes what is sown in it to spring up, so the Lord God will cause righteousness and praise to spring forth before all the nations.” (Isaiah 61:11) Christ’s coming into the world is very strongly associated with new life bursting out from what had seemed to be dead branches or parched land. The dormant seed which lay buried in the earth has germinated. The dry branch which looked so dead has put out new buds. Our Christmas trees and evergreen branches are a very appropriate sign of what Christmas to be about. Something fresh and new continues to break into our world, something for which we hardly dared even hope.
But what keeps that hope alive year after year? Especially after the year gone by where our world has shown itself capable of more and more atrocities? We have seen the slaughter of children and the starving of populations, not just in Gaza but in South Sudan, Central Africa and Ukraine. We have seen lawless gangs terrorize the people of Haiti. We have watched in dread as the planet’s resources have been plundered in a callous disregard of the flora and fauna that the prophet Isaiah points to as a sign of the peaceful reign of the Messiah to come. This world is notorious for dashing all hope. But as Christians we dream that the child who was born on that day may yet be born again in us. The opening of John’s gospel tells us that the God who takes on our flesh doesn’t ignore the darkness. He shines in the very midst of it. Just like Christ, we must shine in the darkness. Jesus is being re-incarnated in us as his word of love, compassion, forgiveness, healing and peace. Jesus is God’s song of love to the world; who still sings life into the world’s noisy chaos and voices of death. In the very places that we see only dry sticks and arid land, Christ asks us to join in his song of love. To remake what is broken, to seek the best for all people and to bring flourishing life back into the world.
NJM
Noël I
29 décembre 2024
Isaïe 61:10-62:3 Galates 3:23-4:7 Jean 1:1-10
Il existe de nombreuses traditions autour de Noël qui ont trait aux fleurs et au feuillage. Nous connaissons probablement la plupart d’entre elles – lessapins et couronnes de Noël traditionnels, par exemple, mais il y en a beaucoup d’autres, tout autour du monde. On chante des chants de Noël à propos de la ‘rose immaculée’, on décore nos maisons avec des poinsettias et on attend la floraison de ce qu’on appelle les cactus de Noël. En Nouvelle-Zélande, les fleurs d’un rouge flamboyant de l’arbre appelé bottle brush sortent en décembre ; il en va de même pour les hortensias en Afrique du Sud. Les églises décorent souvent leurs autels de lys blancs en l’honneur de Marie, la mère de Jésus. Nous apportons des branches de houx dans notre maison. Ses baies rouges sont censées nous rappeler le sang salvateur du Christ, ses fleurs blanches la pureté du Christ et ses feuilles piquantes la douleur de la crucifixion. Nous introduisons d’autres arbres à feuilles persistantes dans la maison pour nous rappeler la vie éternelle et sa capacité constante à se recréer. Une bûche de Noël est aussi traditionnellement brûlée la veille de Noël. Selon une vieille coutume, la bûche est censée être une épaisse racine de chêne allumée avec un morceau de la bûche de l’année précédente. La tradition celtique voulait que cet acte garantisse les levers et couchers du soleil, à une période de l’année où le soleil est au plus bas dans le ciel et où les jours sont les plus sombres.
La Bible abonde également en références aux fleurs et aux feuillages, qu’elle associe à la venue du Christ sur terre. Une tradition chrétienne ancienne raconte que lorsque Marie rendit visite à sa cousine Élisabeth, alors que le Christ était encore dans son ventre, le sol sur lequel elle marchait se mit à fleurir alors qu’elle gravissait les collines en direction de la maison d’Élisabeth. Dans les Écritures hébraïques, on croyait généralement que le Messie tant attendu ferait jaillir des sources dans le désert et que la terre aride se couvrirait de fleurs et d’arbres fruitiers. Le règne bienfaisant du Messie à venir signifie que la faim n’existera plus, que le lion se couchera avec l’agneau et que tous les arbres et toutes les fleurs pousseront avec une luxuriance renouvelée.
C’est ce qui ressort de la lecture du prophète Isaïe que nous avons entendue aujourd’hui. « Comme la terre fait sortir les pousses, ou comme un jardin fait germer ce qu’on y a semé, ainsi le Seigneur Dieu fera germer le salut et la louange devant l’ensemble des peuples. » (Isaïe 61:11) La venue du Christ dans le monde est très fortement associée à une vie nouvelle jaillissant de ce qui semblait être des branches mortes ou une terre desséchée. La graine qui dormait enfouie dans la terre a germé. La branche sèche qui paraissait vraiment morte a produit de nouveaux bourgeons. Nos arbres de Noël et les branches à feuilles persistantes manifestent exactement ce que doit être Noël : quelque chose de frais et de nouveau continue à faire irruption dans notre monde, quelque chose que nous osions à peine espérer.
Mais qu’est-ce qui maintient cet espoir, année après année ? Surtout après l’année écoulée, au cours de laquelle notre monde s’est montré capable de commettre de plus en plus d’atrocités ? Nous avons assisté au massacre d’enfants et à la famine de populations, non seulement à Gaza, mais aussi au Sud-Soudan, en Afrique centrale et en Ukraine. Nous avons vu des bandes armées sans foi ni loi terroriser le peuple haïtien. Nous avons assisté avec effroi au pillage des ressources de la planète, au mépris de la flore et de la faune que le prophète Isaïe considère comme un signe du règne pacifique du Messie à venir. Ce monde est connu pour anéantir tout espoir. Mais en tant que chrétiens, nous rêvons que l’enfant qui est né ce jour-là puisse encore renaître en nous. Le début de l’évangile de Jean nous dit que le Dieu qui prend notre chair n’ignore pas les ténèbres. Il brille au milieu d’elles. Tout comme le Christ, nous devons briller dans les ténèbres. Jésus se réincarne en nous comme sa parole d’amour, de compassion, de pardon, de guérison et de paix. Jésus est le chant d’amour de Dieu pour le monde ; il chante encore la vie dans le chaos bruyant du monde et parmiles voix mortifères. Là où nous ne voyons que des bâtons secs et des terres arides, le Christ nous demande de nous joindre à son chant d’amour. Pour refaire ce qui est brisé, pour rechercher ce qu’il y a de meilleur pour tous etfaire revenir dans le monde une vie florissante.