Fourteenth Sunday after Pentecost
August 29, 2021
Song of Solomon 2:8-13
James 1:17-27
Mark 7:1-8, 14-15, 21-23
Anyone who has lived through a bout of food poisoning will tell you that they still feel slightly nauseous when they remember the food that made them so ill. I once caught amoebic dysentery from some olives I ate on a picnic exploring Old Kingdom tombs in Egypt, and a certain sort of pasty olive still makes me feel nauseous. On this score, I’m not sure I fully agree with Jesus that what goes into a person doesn’t defile them!
It seems that what goes into a person can in fact defile them. You would probably hear an impassioned argument to that effect were you to ask a drug addict or an alcoholic about the subject. They will often tell you that it’s the drugs or the alcohol that’s to blame. But Jesus’ diagnosis is more thorough. He insists that our problems arise from a much deeper problem that comes from within. Impurity, moral defilement, corruption all grow from the inside out. According to Jesus, the origin of all these things is the heart. Jesus is the Great Physician. He has diagnosed us all with this heart disease, for which the only cure is the medicine of his grace.
Before we look at the Pharisees’ reaction to Jesus’ teaching, we need a quick reminder of the way in which the first century Palestinians viewed human anatomy. In the Bible the heart is not simply the organ that pumps blood through the body. The biblical authors believed that the heart was the residence of the body’s life-force. It was the house of the soul; the place from which all emotions and thoughts proceeded. We still use this metaphor when we say that we have a ‘gut reaction’ to something. The heart of a person is their deepest self. You will often find expressions using the word ‘heart’ in the Bible. God searches our hearts. God wants us to seek His face with our ‘whole heart’. God accuses Egypt and the Hebrews of having ‘hard hearts’. A hard-hearted person is impervious to the workings of the Spirit, someone who is resistant or even closed off from God altogether. When he says that the desires of our hearts pollute our actions, Jesus is saying that all true change must begin deep within, and not with externals.
His main argument with the Pharisees is that they seem to focus far too much on the outward observation of rituals. Nowadays we tend to equate Pharisaism with hypocrisy. If we call someone a Pharisee we mean that they are obsessed with doing the ‘right things’. Their faith is skin-deep. They simply want to look good and maintain outward appearances; so much so that they judge others according to their slavish adherence to similar standards. The Pharisees of the Bible were not altogether as bad as we paint them. In a Palestine occupied by the Romans it was important for them to maximize the separation between the ritually pure Jews and the tainted pagan Romans. The Pharisees were actually a reform movement in the Judaism of the day; they wanted to cleanse the Jewish religion of corruption and bring the people back to God. Jesus’ problem with them is that they put too much emphasis on slavish observance of the rules of ritual purity at the expense of the purity of the heart’s motives.
Jesus sees that the more they focused on outward actions, the less attention they gave to inner attitudes. They were going through the motions but losing sight of their deeper motivations. They focused on the rules but neglected a relationship with a loving God. They washed their hands but did not have a clean heart. Jesus calls them play-actors and pretenders. He knows that unless our actions spring from deep within, unless we let our hearts be God’s dwelling place, our every action will count for nothing.
The good news is that it does not take very much to start this inward transformation in motion. We are creatures of habit, and sometimes those habits are bad. Our minds run along certain lines, and the more we let them follow the same tracks, the more our hearts become resolved and hardened in what they desire. Breaking those habits even once can let the Great Physician in to begin his work. Jesus knows how to transform us from the inside out. We are not even required to understand how the process works, just as we don’t understand the complexities of modern medicine. All we need is an openness to that possibility, no matter what our age or experience might be. It is never too late to allow God to transform us from the inside out.
NJM
QUATORZIÈME DIMANCHE APRÈS LA PENTECÔTE 29 août 2021
Quiconque a fait l’expérience d’une intoxication alimentaire vous dira qu’il se sent encore légèrement nauséeux lorsqu’il se souvient de la nourriture qui l’a rendu si malade. Une fois, j’ai attrapé la dysenterie amibienne à cause de certaines olives que j’ai mangées lors d’un pique-nique en explorant les tombes de l’Ancien Empire en Égypte, et certaines olives un peu pâteuses me font toujours me sentir un peu mal. Sur ce point, je ne suis pas sûr d’être entièrement d’accord avec Jésus que ce qui entre dans une personne ne la souille pas !
Il semble que ce qui entre dans une personne puisse en effet la souiller. Vous pourriez probablement entretenir une conversation passionnée sur ce sujet si vous demandiez à un drogué ou à un alcoolique ce qu’ils en pensent. Ils vous diront surement que les drogues ou l’alcool sont les responsables de leurs maux. Mais l’analyse de Jésus est plus profonde. Il insiste sur le fait que nos maux viennent d’un problème bien plus profond en nous. Impuretés, souillures morales, corruptions, toutes prennent leur source en notre intérieur. Pour Jésus, l’origine de tout cela est le cœur. Jésus est le Grand Médecin. Il nous diagnostique tous avec ce trouble cardiaque pour lequel le seul remède est le médicament de sa grâce.
Avant d’étudier la réaction des Pharisiens à cette déclaration de Jésus, nous devons revoir rapidement de quelle manière les Palestiniens de ce premier siècle envisageaient l’anatomie humaine. Dans la Bible le cœur n’est pas uniquement un organe qui pompe le sang et le renvoie partout dans le corps. Les auteurs de la Bible pensaient que le cœur était la demeure de la force vitale du corps ; la demeure de l’âme ; le centre d’où procèdent toutes les émotions et les pensées. Nous utilisons toujours cette métaphore lorsque l’on dit que l’on est « saisi au cœur ». Le cœur est là où se trouve le moi le plus profond. Vous trouverez souvent dans la Bible des expressions utilisant le mot « cœur » : Dieu cherche nos « cœurs ». Dieu veut que l’on cherche Son visage avec « tout notre cœur ». Dieu accuse l’Égypte et les Hébreux d’avoir un « cœur dur ». Quelqu’un qui a un cœur dur est imperméable à l’œuvre de l’Esprit, c’est quelqu’un qui résiste ou même se ferme complètement à Dieu. Quand Jésus dit que les désirs de nos cœurs polluent nos actions, c’est que tout vrai changement doit commencer au plus profond de nous-mêmes et non à la surface.
Son conflit principal avec les Pharisiens est que ceux-ci semblent se concentrer essentiellement sur la célébration des rituels extérieurs. De nos jours le mot Pharisien est connoté, synonyme d’hypocrisie, et traiter quelqu’un de Pharisien revient à dire que cette personne est obsédée par le fait de faire « ce qui est convenable ». C’est une foi à fleur de peau. Ils veulent seulement être bien vus et maintenir les apparences ; tant bien qu’ils jugent les autres sur leur adhésion servile à des standards similaires. Mais les Pharisiens de la Bible n’étaient pas aussi mauvais que l’on veut bien les décrire. Dans une Palestine occupée par les Romains, il était important pour eux d’élargir la brèche entre les Juifs aux rituels purs et les Romains païens et impurs. Les Pharisiens représentaient en fait un mouvement de réforme du Judaïsme de l’époque ; ils voulaient purifier la religion juive de toute corruption et ramener le peuple vers Dieu. Mais le problème de Jésus est que les Pharisiens mettent trop d’emphase sur l’observation servile de rituels de pureté au dépend de la pureté des intentions du cœur.
Jésus voyait que plus ceux-ci faisaient attention aux actions extérieures, moins ils portaient attention à ce qui se passait en eux. Ils perdaient de vue leurs motivations les plus profondes et se laissaient porter par le courant. Ils se concentraient sur les règles mais ils négligeaient leur relation avec un Dieu d’amour. Ils se lavaient les mains mais leur cœur n’était pas propre. Jésus les traite de comédiens et de poseurs. Il sait qu’à moins que nos actions ne viennent du plus profond de nous-mêmes, à moins que nous ne laissions Dieu s’installer dans nos cœurs, tous nos actes n’auront aucune signification.
Ce qui est rassurant c’est qu’il ne faut pas grand-chose pour mettre en marche cette transformation intérieure. Nous sommes des êtres avec des habitudes, et quelquefois ces habitudes ne sont pas bonnes. Nos esprits suivent leur lancée et plus ils continuent sur leurs trajectoires, plus nos cœurs font preuve de fermeté et sont déterminés à obtenir ce qu’ils désirent. Si l’on arrive à rompre ces habitudes, ne serait-ce qu’une fois, alors le Grand Médecin peut commencer son travail. Jésus sait comment nous transformer de l’intérieur. Nous n’avons même pas à comprendre comment cela fonctionne, tout comme nous ne pouvons comprendre les complexités de la médecine moderne. Il suffit d’être ouvert à cette possibilité, quelque soit notre âge ou notre expérience. Il n’est jamais trop tard pour laisser Dieu nous transformer de l’intérieur.
NJM Ver. Fr. : FS