PENTECOST III – 06.26.22
Bishop Visitation
Confirmation
This morning we will be presenting Frederic Raymond Roger Spitz to receive the sacrament of Confirmation. Confirmation is a renewal of, or recommitment to, the vows which had at some earlier time already been made in Baptism. If Frederic was baptized as an infant, as is common, he will have no memory of that, but the vows and promises of his Baptism would have been made on his behalf by his parents and godparents, and over the years which followed they raised him up in the faith, and raised him to know God. Today Frederic will take responsibility for those vows himself. Sometimes I tell candidates for Confirmation that all we are really asking today is if they still mean it. If they would make those vows again today, and if they are ready in their life to be held accountable to those promises.
What are the promises of Baptism, which are renewed today in Confirmation? The vows of Baptism fall in two areas. The first is the renunciation of evil, and the second is the embracing, or affirmation, of Jesus Christ as Savior. In a world at war, and with explosions of violence in communities across our country, we do not have to look far to see the evidence of evil in the world. But we don’t always think of evil as a conscious, corrupting force which actively seeks to undermine us. By naming that evil “Satan,” the Prayer Book continues the long tradition of seeing evil as personal and personified. And it must be renounced. Evil must be renounced so that it will have no power over us, so that we will not become enmeshed in the evil about us, but also so that we will not sink into powerlessness and give up in the face of impossible challenges. We turn to Jesus Christ, and seek in his fellowship to be made brave and strong and faithful to face and meet the obstacles and challenges of a broken world, and before that world make our witness to the love of God for all people through our Lord Jesus Christ. What is being described is a conversion, a metanoia. “Do you turn to Jesus Christ…?” And that turning is the heart of the baptismal act, and it is a work of the Holy Spirit.
When Frederic receives the laying on of hands this morning, part of the prayer which will be said over him asks that he will “daily increase in the Holy Spirit more and more.” I find the word “increase” in that prayer interesting, and I did not always know how to understand that, but I think I have come to see that it is possible for us in this life, graced by God, to grow into a deeper, richer, bolder understanding and knowledge of the Spirit within us, and that is an empowering thought, and it is a hopeful thought, when signs of hope can seem scarce. So I love that a reading assigned to our worship today is from Paul’s Letter to the Galatians, where he contrasts the works of the flesh and the fruit of the Spirit. The fruit of the Spirit is love, joy, peace, patience, kindness, generosity, faithfulness, gentleness and self-control. Against these things no worldly power may prevail. By these fruits we may live in this world in peace, and by these fruits we have the power to transform the world for good.
But along with the words of Paul, I would like to raise up another text which describes the gifts of the Holy Spirit. It is from the Book of Common Prayer, but we will not hear these words today. They are part of the rite of Baptism, though, so they stand above and behind the things we do here today as we pray for the coming of the Holy Spirit upon Frederic and upon us all. Immediately following the water baptism, there is a prayer which is said for the newly baptized Christian, and they are some of the most beautiful words in our tradition. We understand that they comprise the prayer for the gifts of the Holy Spirit. “Sustain him, O Lord, in your Holy Spirit. Give him an inquiring and discerning heart, the courage to will and to persevere, a spirit to know and to love you, and the gift of joy and wonder in all your works.” In these words I hear the prayer that the one now baptized be given eyes to see the good and the evil in the world and the wisdom to know the difference. That he will be made brave and strong and faithful to endure and prevail against the buffeting of a broken world, and that he will never give up, never make peace with evil, and never return evil for evil. We pray that he may know God, and learn of love from him. And we pray that he will never be blinded to the beauty of God’s miracles and wonders about us all the time. This prayer was said when Frederic was baptized. It is contained in the words we will say today. And we will know that he may be trusted and counted upon, and we will know the same of one another. And we will know that he is ready to rise in the Spirit to take his place in God’s will and purpose for this world. So may we all. Amen.
The Rt. Rev. Andrew ML Dietsche
Le troisième Dimanche après la Pentecôte le 26 juin 2022
Ce matin, nous allons présenter Frédéric Raymond Roger Spitz pour recevoir le sacrement de la confirmation. La confirmation est un renouvellement, ou un réengagement, des vœux qui ont été déjà prononcés lors du baptême. Si Frederic a été baptisé dans sa petite enfance, comme c’est souvent le cas, il n’en aura aucun souvenir, mais les vœux et les promesses de son baptême ont été faits en son nom par ses parents et ses parrains et marraines, qui l’ont élevé dans la foi et lui ont fait connaître Dieu au cours des années suivantes. Aujourd’hui, Frédéric assumera lui-même la responsabilité de ces vœux. Parfois, je dis aux candidats à la confirmation que tout ce que nous leur demandons aujourd’hui, c’est s’ils le pensent vraiment encore. S’ils sont prêts à refaire ces vœux aujourd’hui, et s’ils sont prêts dans leur vie à être tenus responsables face à ces promesses.
Quelles sont les promesses du baptême, qui sont renouvelées aujourd’hui dans la confirmation ? Les vœux du baptême relèvent de deux domaines. Le premier est le renoncement au mal, et le second est l’adoption, ou l’affirmation, de Jésus-Christ comme Sauveur. Dans un monde en guerre, et avec les explosions de violence dans les communautés de notre pays, nous n’avons pas besoin de regarder loin pour voir les preuves du mal dans le monde. Mais nous ne pensons pas toujours au mal comme à une force consciente et corruptrice qui cherche activement à nous ébranler. En nommant ce mal “Satan”, le Livre de la prière commune perpétue la longue tradition qui consiste à considérer le mal comme personnel et personnifié. Et il faut y renoncer. Il faut renoncer au mal pour qu’il n’ait pas de pouvoir sur nous, pour que nous ne soyons pas pris au piège du mal qui nous entoure, mais aussi pour que nous ne sombrions pas dans l’impuissance et que nous n’abandonnions pas face à des défis impossibles. Nous nous tournons vers Jésus-Christ et nous cherchons, dans sa communauté, à être rendus courageux, forts et fidèles pour affronter et relever les obstacles et les défis d’un monde brisé et, devant ce monde, à témoigner de l’amour de Dieu pour tous les hommes par notre Seigneur Jésus-Christ. Ce qui est décrit est une conversion, une métanoïa. « Te tournes-tu vers Jésus-Christ… ? » Et ce retournement est le cœur de l’acte baptismal, et c’est une œuvre du Saint-Esprit.
Lorsque Frédéric recevra l’imposition des mains ce matin, une partie de la prière qui sera dite sur lui demande qu’il « soit fortifié tous les jours par la puissance du Saint-Esprit » Je trouve le mot « fortifier » dans cette prière intéressant, et je n’ai pas toujours su comment le comprendre, mais je pense que j’en suis venu à voir qu’il est possible pour nous dans cette vie, avec la grâce de Dieu, de croître dans une compréhension et une connaissance plus profondes, plus riches, plus audacieuses de l’Esprit en nous, et c’est une pensée qui donne du pouvoir, et c’est une pensée pleine d’espoir, quand les signes d’espoir peuvent sembler rares. C’est pourquoi j’aime que la lecture assignée à notre office aujourd’hui soit tirée de la lettre de Paul aux Galates, où il oppose les œuvres de la chair et le fruit de l’Esprit. Le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la générosité, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi. Contre ces choses, aucune puissance du monde ne peut prévaloir. Par ce fruit, nous pouvons vivre en paix dans ce monde, et par ce fruit, nous avons le pouvoir de transformer le monde pour de bon.
Mais à côté des paroles de Paul, je voudrais évoquer un autre texte qui décrit les dons de l’Esprit Saint. Il est tiré du Livre de la prière commune, mais nous n’entendrons pas ces paroles aujourd’hui. Elles font cependant partie du rite du baptême, et se situent donc au-dessus et derrière ce que nous faisons ici aujourd’hui, alors que nous prions pour la venue de l’Esprit Saint sur Frédéric et sur nous tous. Immédiatement après le baptême par l’eau, il y a une prière qui est dite pour le chrétien nouvellement baptisé, et ce sont quelques-unes des plus belles paroles de notre tradition. Nous comprenons qu’elles représentent la prière pour les dons de l’Esprit Saint. « Soutiens-les, Seigneur, par ton Saint-Esprit : donne-leur un cœur qui cherche et sache trouver, le courage de vouloir et de persévérer, une disposition à te connaître et à t’aimer, ainsi que le don de la joie et de l’émerveillement devant toutes tes œuvres. » Dans ces mots, j’entends la prière pour que ceux qui sont maintenant baptisés reçoivent des yeux pour voir le bien et le mal dans le monde et la sagesse pour faire la différence. Qu’ils soient rendus courageux, forts et fidèles pour endurer et vaincre les coups d’un monde brisé, et qu’ils n’abandonnent jamais, ne fassent jamais la paix avec le mal, et ne rendent jamais le mal pour le mal. Nous prions pour qu’ils puissent connaître Dieu et apprendre de lui l’amour. Et nous prions pour qu’ils ne soient jamais aveuglés par la beauté des miracles et des merveilles de Dieu qui nous entourent en permanence. Cette prière a été dite lors du baptême de Frédéric. Elle est contenue dans les mots que nous allons dire aujourd’hui. Et nous saurons qu’on peut lui faire confiance et compter sur lui, et nous saurons la même chose l’un de l’autre. Et nous saurons qu’il est prêt à s’élever dans l’Esprit pour prendre sa place dans la volonté et le dessein de Dieu pour ce monde. Ainsi que nous le pouvons tous. Amen.
Le Très Rév. Andrew ML Diestche