Easter VII – Ascension
May 24, 2020
Acts 1:6-14 I Peter 4:12-14 John 17:1-11

Luke tells us that the ascension took place from the Mount of Olives. This mount is almost eight hundred and twenty meters (three thousand feet) high. From the summit, you can see a panoramic view of the city of Jerusalem. The Ascension narrative isn’t the first time this mount has appeared in the gospels. It was on the mount of Olives that Jesus wept over Jerusalem. He taught his disciples on the slopes of the mountain, and it was here that he was betrayed by Judas in the Garden of Gethsemane. The Mount of Olives is also the site of some of the most famous cemeteries in the world. The southern ridge of the mountain is one huge necropolis. Over one hundred and fifty thousand people are buried there, and those interred include the prophets whose books appear in the Bible – Haggai, Zechariah and Malachi. It is said that Absalom, the son of King David is also buried on the mountain. It’s still an active cemetery today. The Israeli prime-minister Begin and the mother of the Duke of Edinburgh (husband of Elizabeth II) are buried there.

Because of its high elevation, and because of its association with leave-taking and burials, it is perhaps appropriate that Jesus chose this place as the site of his ascension into heaven. The primary significance of this event for the disciples was the physical departure of their lord and savior from the earth. He was returning to his heavenly father, from whence he had come. His body would no longer be physically present on earth. In one sense, the ascension of Jesus was a sort of funeral. That’s why artistic depictions of the ascension often show half of the disciples looking amazed, and the other half looking grief-stricken.

But there is much more to the ascension story than this. The ascension was also the consummation of the earthly mission of Jesus. It was on the Mount of Olives that the physical incarnational work was concluded. The ascension is also the moment when we see the earthly Jesus transformed into the glorious Christ. It is a moment of triumph: The event through which the disciples can glimpse the true glory of the One who had lived amongst them for so long. The witnesses to the ascension received a resounding confirmation of who Jesus was. As he disappeared in the cloud, they knew that he was returning to the place in heaven from which he had originally come.

The ascension is not just a quasi-funeral. It is also a moment of transition. As Jesus is no longer physically present, the disciples begin to look forward to the coming of the Spirit. The whole story has a note of expectation about it. The disciples ask a pointed question about the coming of the Kingdom of God. What is it? Where is it? Is it only to be found in heaven, where Jesus appears to be headed? Where is it now? We ask the same sort of questions. Every time we pray the Lord’s Prayer, we say, “Thy Kingdom come, they will be done on earth as it is in heaven.” Jesus seems to be asking us to live as if the Kingdom is already here. It isn’t a distant dream, but a potential present reality. Where can we see the Kingdom of God in the here and now?

I mentioned earlier that the ascension is a sort of funeral, and it’s interesting to note that when we lose someone we love, we ask similar questions. What does heaven mean? Where is our loved one now? Are they only to be found in heaven, where Jesus went at the ascension? Is our fate to be the same as the fate of the savior who conquered death on our behalf? When we pass through grief, these questions seem so very hard to answer. And yet something strange often happens. When my parents died, I was overcome with grief. But one of the first things that I noticed, was that I began to see them again in the things and the people that they loved. My father loved animals and birds, my mother was a great star-gazer and lover of flowers. It was some comfort to me that I saw them there – that my appreciation of those things was deepened by the remembrance of them shining through those places of beauty.

So, what of Jesus? How were the disciples comforted after his physical departure? Jesus became most visible and most present in the things and the people that he loved; most of all, in the people that he loved so much that he laid down his life for them. Jesus is still most visible and present to us in those that he loves. We see Jesus in each other. Each of us is the object of Jesus’ infinite love. He is still imminent, through the love that flows through us in the power of the Spirit – the Comforter that he promised to send us.

At his departure, Jesus sent the disciples back to Jerusalem to watch and to pray. It was there that they gathered together to contemplate what they had seen and heard. They drew strength from each other through the stories they told of him, and saw him in each other’s faces. Just like them, we are called to watch and to pray. It is our watching and praying, even in the midst of the most difficult times we’re currently facing, that we learn the true nature of the Kingdom: that it is within us; and through us the Spirit is working for the final and inevitable triumph of God’s love.

NJM

 

Le septième Dimanche après Pâques                                                                   le 24 mai 2020

Luc nous dit que l’ascension a eu lieu au sommet du mont des Oliviers. Ce mont mesure près de huit-cent-vingt mètres (trois mille pieds) de haut. Du sommet, vous pouvez observer une vue panoramique de la ville de Jérusalem. Le récit de l’Ascension n’est pas la première fois que ce mont apparaît dans les Évangiles. C’est sur le mont des Oliviers que Jésus a pleuré pour Jérusalem. Il a enseigné à ses disciples sur les pentes du mont, et c’est ici qu’il a été trahi par Judas dans le jardin de Gethsémani. Le Mont des Oliviers est également le site de certains des cimetières les plus célèbres du monde. La crête au sud de la montagne est une immense nécropole. Plus de cent-cinquante-mille personnes y sont enterrées, et parmi celles enterrées figurent les prophètes dont les livres apparaissent dans la Bible – Aggée, Zacharie et Malachie. On dit qu’Absalom, le fils du roi David est également enterré sur la montagne. C’est encore un cimetière actif aujourd’hui. Le Premier ministre israélien Begin et la mère du duc d’Édimbourg (époux d’Elizabeth II) y sont enterrés.

En raison de sa haute élévation, et en raison de son association avec les adieux et les enterrements, il est peut-être approprié que Jésus choisisse cet endroit comme le site de son ascension au ciel. La principale signification de cet événement pour les disciples était le départ physique de leur seigneur et sauveur de la terre. Il retournait vers son père céleste, d’où il était venu. Son corps ne serait plus physiquement présent sur terre. Dans un sens, l’ascension de Jésus était une sorte d’enterrement. C’est pourquoi les représentations artistiques de l’ascension montrent souvent que la moitié des disciples semblent stupéfaits et l’autre moitié affligée.

Mais il y a bien plus dans l’histoire de l’ascension que cela. L’ascension a également été l’aboutissement de la mission terrestre de Jésus. C’est sur le Mont des Oliviers que le travail physique d’incarnation s’est achevé. L’ascension est aussi le moment où nous voyons le Jésus terrestre transformé en Christ glorieux. C’est un moment de triomphe : l’événement à travers lequel les disciples peuvent entrevoir la vraie gloire de Celui qui a vécu parmi eux pendant si longtemps. Les témoins de l’ascension ont reçu une confirmation éclatante de qui était Jésus. Alors qu’il disparaissait dans la nuée, ils savaient qu’il retournait à l’endroit du ciel d’où il était d’abord venu.

L’ascension n’est pas seulement un quasi-enterrement. C’est aussi un moment de transition. Comme Jésus n’est plus physiquement présent, les disciples commencent à attendre avec impatience la venue de l’Esprit. L’histoire entière a une note d’attente à ce sujet. Les disciples posent une question précise sur la venue du Royaume de Dieu. Qu’est-ce que c’est ? Où est-ce ? Ne le trouve-t-on qu’au ciel, où Jésus semble se diriger ? Où est-il maintenant ? Nous posons le même genre de questions. Chaque fois que nous récitons le Notre Père, nous disons : « que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » Jésus semble nous demander de vivre comme si le Royaume était déjà là. Ce n’est pas un rêve lointain, mais une réalité présente potentielle. Où pouvons-nous voir le Royaume de Dieu ici et maintenant ?

J’ai mentionné plus tôt que l’ascension est une sorte d’enterrement, et il est intéressant de noter que lorsque nous perdons quelqu’un que nous aimons, nous posons des questions similaires. Que signifie le paradis ? Où est notre être cher maintenant ? Ne sont-ils trouvables qu’au ciel, où Jésus est allé à l’ascension ? Notre sort doit-il être le même que celui du sauveur qui a vaincu la mort en notre nom ? Lorsque nous traversons un chagrin, il semble si difficile de trouver des réponses à ces questions. Et pourtant, quelque chose d’étrange se produit souvent. Quand mes parents sont morts, j’ai été submergé de chagrin. Mais l’une des premières choses que j’ai remarquées, c’est que j’ai recommencé à les voir dans les choses et les gens qu’ils aimaient. Mon père aimait les animaux et les oiseaux, ma mère était une grande observatrice des étoiles et une amoureuse des fleurs. C’était un peu réconfortant pour moi de les voir dans ces choses – et que mon appréciation de celles-ci ait été approfondie par leur souvenir qui brillait à travers ces endroits de beauté.

Alors, qu’en est-il de Jésus ? Comment les disciples ont-ils été réconfortés après son départ physique ? Jésus est devenu le plus visible et le plus présent dans les choses et les gens qu’il aimait ; surtout, dans les gens qu’il aimait tant qu’il a donné sa vie pour eux. Jésus est encore plus visible et présent pour nous dans ceux qu’il aime. Nous voyons Jésus l’un dans l’autre. Chacun de nous est l’objet de l’amour infini de Jésus. Il est toujours imminent, à travers l’amour qui coule en nous dans la puissance de l’Esprit – le Consolateur qu’il a promis de nous envoyer.

À son départ, Jésus a renvoyé les disciples à Jérusalem pour observer et prier. C’est là qu’ils se sont réunis pour contempler ce qu’ils avaient vu et entendu. Ils ont tiré de la force les uns des autres à travers les histoires qu’ils ont racontées de lui et son image qu’ils observaient dans leurs propres visages. Tout comme eux, nous sommes appelés à observer et à prier. C’est en observant et en priant, même au milieu des moments les plus difficiles que nous connaissons actuellement, que nous apprenons la vraie nature du Royaume : qu’il est en nous ; et à travers nous l’Esprit œuvre pour le triomphe final et inévitable de l’amour de Dieu.

NJM Ver. Fr. FS